L’interview de Megan Shepherd

Un visage d’ange, une personnalité chaleureuse… On a du mal à croire que les lignes glaçantes de « L’étrange cas de Juliette M » puissent venir de la plume de Megan Shepherd. L’auteur vient de publier son nouveau roman dans notre collection, le premier tome d’une trilogie assez sombre qui débute dans le Londres de l’époque victorienne pour nous mener sur une île où se déroulent des expériences dignes de vos pires cauchemars. Ce roman est inspiré de l’île du Docteur Moreau de H.G Wells. Megan Shepherd nous a ouvert les portes de son univers :


L’endroit où j’aime écrire :

Il y a un café dans ma ville qui s’appelle le “French Broad Chocolate Lounge. Ils vendent plein de trucs au chocolat : du chocolat chaud, des bonbons, des cookies, des gateaux… C’est délicieux ! A l’étage, il y a une pièce au calme, je m’assieds à une table près de la fenêtre et je tape sur mon ordinateur en sirotant mon chocolat et en rêvant d’autres mondes.


Le personage de roman que j’aimerais être :

Le personage principal, Juliette, est fascinant car elle s’intéresse aux sciences à une époque où les femmes étaient écartées de tant de choses. Cependant, je n’aimerais pas être Juliette car je n’ai jamais aimé les sciences. Son père, médecin, réalise des expériences sur les animaux pour leur donner une apparence humaine. Je crois que je serais plutôt un de ces personnages hybrides avec la capacité de courir vite, de grimper aux arbres, d’avoir une vue perçante ou une ouïe surdéveloppée.

La créature surnaturelle qui m’attire le plus :

J’adore les histoires folkloriques de vampires, de sorcières et même de zombies mais ma créature favorite est le loup-garou. J’aime imaginer la part animale chez les hommes et les loups-garous sont le trait d’union entre l’animal et l’homme.

Ce qui me fait vraiment peur :

Ma plus grande phobie, même si c’est un peu bizarre, c’est les somnambules. L’idée de quelqu’un d’inconscient, qui marche les yeux grands ouverts comme s’il était éveillé, est complètement terrifiante. J’ai entendu dire que certaines personnes conduisent, cuisinent ou prenent leur douche en dormant, c’est vraiment flippant ! Je n’ai jamais vu quelqu’un faire une crise de somnambulisme mais je suis sure que je crierais si je voyais ça.

Je ne pourrais pas aller à une dédicace sans :

J’ai une paire de bottes de cowboy que j’adore porter pour les dédicaces et j’en ai fait mon porte-bonheur. Je prends aussi des marque-pages, des tas de stylos et des paquets de thé que j’ai fait faire spécialement pour la sortie du livre. J’ai testé au moins une vingtaine de mélanges avant de trouver celui qui retranscrit le mieux le parfum qui se dégage de mon histoire. Je donne ces paquets aux personnes qui me posent les meilleures questions !

Mon meilleur souvenir d’écrivain :

J’ai beaucoup de chance car je peux vivre de ma plume et j’ai des douzaines de bons souvenirs. Ma rencontre avec mon agent est peut-être le moment qui a le plus changé ma vie. J’ai aussi failli tomber par terre quand un producteur d’Hollywood m’a annoncé qu’il voulait acheter les droits de mon livre. J’en ai pleuré de joie. Et la soirée de lancement du livre était aussi un souvenir incroyable : elle s’est déroulée dans la librairie que mes parents possèdent depuis 37 ans. Toute la ville était là, c’était magique !

Le livre que je ne pourrais pas écrire :

J’ai du mal à écrire des choses autobiographiques. J’ai eu plein d’expériences un peu étranges qui feraient de bons livres ou de bonnes histoires mais c’est trop difficile pour moi de faire la distinction entre ce qui m’intéresse moi, personnellement, et ce qui pourrait plaire aux lecteurs.

Si l’Etrange cas de Juliette M. avait une bande-son ce serait :

J’aime la musique de « Florence + the Machine ».  Sa chanson “Seven Devils”  collerait bien à l’atmosphère effrayante de l’Etrange cas de Juliette M.

J’ai fait une playlist :

Si je pouvais choisir un réalisateur ce serait…

Malheureusement, je ne connais pas le travail de beaucoup de réalisateurs mais j’aimerais un réalisateur qui arriverait à créer un juste mélange entre des scènes d’action palpitantes et un bon rendu des luttes psychologiques internes des personnages. J’adorerais aussi que le réalisateur fasse de cette île mystérieuse un personnage à part entière.


Ma bibliothèque idéale :

La plus grande maison d’Amérique s’appelle Biltmore Estate et a été construite en 1890, elle est juste à côté de chez moi. Elle possède la bibliothèque de mes rêves. Parfois, quand j’ai besoin d’inspiration, je vais là-bas et j’admire les canapés en cuir, les livres reliés, les marbres des cheminées et les belles peintures du plafond.

Mes 3 sites préférés :

1)    Je suis plusieurs blog de mode français : http://www.leblogdebetty.com et http://www.thecherryblossomgirl.com.

2)    Je lis l’actualité sur le site de la BBC

3)    J’adore Io9 : http://io9.com/ c’est un endroit génial pour trouver des idées d’histoires.

L’adresse de mon site : www.meganshepherd.com

Mon compte Twitter : https://twitter.com/megan_shepherd

Ma page Facebook : https://www.facebook.com/pages/Megan-Shepherd-Author/151819421593279?ref=hl

1 commentaire sur “L’interview de Megan Shepherd

  1. Merci pour cette interview 🙂

    Il est amusant de voir que les zombies n’ont pas l’air de la déranger plus que ça, alors que les somnambules… ^^

Poster votre commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ces informations sont destinées au groupe Bayard, auquel pageturners-roman.com appartient. Elles sont enregistrées dans notre fichier afin de poster votre commentaire sur le site. Conformément à la loi « Informatique et Libertés » du 6/01/1978 modifiée et au RGPD du 27/04/2016, elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès, de rectification, d’effacement, d’opposition, à la portabilité des données et à la limitation des traitements ainsi qu’au sort des données après la mort à l’adresse mail suivante : milancnil[at]milan.fr. Pour plus d’informations, nous vous renvoyons aux dispositions de notre Politique de confidentialité sur le site groupebayard.com.